10/18/2017

Les mutations de la consommation des ménages et leurs implications

Les mutations de la consommation des ménages et leurs implications.
Le philosophe utilitariste américain écrira “le bonheur, c’est de consommer le plus grand nombre de de biens matériels possibles”. Cette définition de l’auteur utilitariste semblait annoncer l’apparition de ce qu’on connaît aujourd’hui sous le nom de “société de consommation“.
 La consommation des ménages, qui se définie comme l’acquisition et la destruction par l’usage de biens et de services, destinés à leur fournir une certaine satisfaction, s’est affirmée comme un des mécanisme centraux de l’économie moderne type. 
La consommation des ménages est étroitement liée à la croissance économique dans les pays industriels développés jusqu’au début des années 1980. Il faut donc s’interroger sur lesmutations de la consommation des ménages et leurs implications.

 Jusqu’à quel point, l’évolution de la consommation des ménages telle qu’on la connaît a dicté le passage d’une économie tertiarisée vers la consommation de masse ? Mais, alors que l’on assiste à une diffusion planétaire de ce modèle de consommation, comment se fait-il qu’aujourd’hui la consommation des ménages ne suffisent plus à soutenir la croissance dans les pays développés.
Étudier la consommation des ménages, c’est d’abord reprendre la loi d’Engel et montrer à quel point celle-ci a déterminé le glissement vers une économie de services, laissant d’ailleurs une large part aux consommations collectives.
 Dans un second temps, il apparaît que consommation de masse et croissance se sont amplement conjugués dans le cadre après 1945 d’un modèle keynésien généralisé. En dernière analyse, la consommation des ménages n’apparaît plus aujourd’hui un stimulant tout à fait suffisant pour garantir la croissance sans que les raisons d’un tel essoufflement puissent êtres complètement discernés, on parle alors d’un essoufflement de la consommation des ménages.